1. Des prix élevés du pétrole et du gaz persistants
Même si les cours du gaz et du pétrole ont eu tendance à baisser ces dernières semaines, les prix sont toujours à un niveau plus élevé qu’avant le début de la crise, qui, rappelez-vous avait débuté avant que la Russie n’attaque l’Ukraine.
Depuis le début de l’année, le cours du baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, est descendu sous la barre des 80 dollars, à savoir qu’en 2020 le baril avait plongé à 16 dollars à cause de l’arrêt de l’économie mondiale.
En raison du dollar fort et surtout de l’explosion des infections au covid en Chine qui ont engendrés « une paralysie de l’activité de la deuxième puissance économique mondial », le prix du baril est passé à 85 dollars en quelques jours. Il devrait dépasser les 100 dollars d’ici la fin d’année, d’après la majorité des analystes.
2. Les conséquences de la demande chinoise
Jeff Currie, le directeur de la recherche sur les matières premières de Goldman Sachs, a déclaré que ce qui était inactif en Chine aujourd’hui était « les avions, les trains, les automobiles. Vous les rallumez tous et ce sera une très grosse augmentation de la demande de pétrole ». Dès que les économies chinoises et asiatiques se rétabliront des mesures anti-covid, le Brent pourrait atteindre les 110 dollars le baril.
L’évolution de la demande chinoise joue un rôle principal sur le marché du gaz. Le redémarrage de son économie influera sur les prix mondiaux du GNL.
3. Des prix qui devraient converger
Le président de France Gaz, Jean-Marc Leroy, pensait que dans les prochaines années le prix de toutes les sources d’énergie seraient amené à converger. « A l’horizon 2050, le prix du mégawattheure va s’établir entre 75 et 90 euros. C’est ce que nous pensions déjà avant la crise. Cela s’est juste produit en 30 semaines, alors que nous pensions que cela prendrait 30 ans ».
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