Industrie agro-alimentaire : la transition énergétique, un enjeu crucial

L’efficacité énergétique fait partie des préoccupations grandissantes des dirigeants de groupes de l’agro-alimentaire. Si certains ne voient pas encore tout le potentiel de la démarche en matière d’économies, d’autres en ont fait leur cheval de bataille.
Céline Versavaud

Céline Versavaud

Enoptea

1. Le poids de la consommation d’énergie dans l’industrie agroalimentaire (IAA)


L’industrie agroalimentaire (IAA) est le 3ème secteur le plus énergivore en France, derrière l’industrie chimique et la métallurgie. En 2012, la consommation brute d’énergie d’entreprises de plus de 20 salariés s’élevait en France à 5,2 tonnes d’équivalent pétrole soit 2,6MM d’euros.

Depuis la fin des tarifs réglementés (1er janvier 2015 pour le gaz et 1er janvier 2016 pour l’électricité), de nombreuses firmes ont néanmoins entrepris de restructurer leur politique d’achat d’énergie et d’optimiser leurs contrats.

C’est en tout cas ce que démontre l’Observatoire de la maturité énergétique des IAA dans sa nouvelle enquête 2014 : seulement 6% (contre 12% l’année précédente) subissaient encore les consommations énergétiques sans agir.

 

 

2. Des mesures ponctuelles à visée durable


88%
des firmes admettent avoir implémenté des actions ponctuelles pour améliorer leur performance énergétique.

Parmi les axes d’optimisation on compte :

  • Une amélioration des comportements : sensibilisation aux problèmes de gaspillage et aux règles de bonne conduite dans l’entreprise (éteindre les lumières, fermer les portes entre les zones chaudes et froides…)
  • Une optimisation technique : des investissements réalisés sur les installations (équipement de récupération de chaleur…)

 

Côté PME (<50M€ de CA), les progrès sont également notables : +16% de maturité énergétique en moyenne. Cela est due à une implémentation facile des « bonnes pratiques » en entreprise et de l’implication du personnel.

 

 

3. Il reste encore une marge de progrès conséquente pour les industriels


Si la majorité des industriels (53%) a déjà mis en place des équipements spécialisés, seulement 13% ont réalisé un diagnostic énergétique global.

Plus de 75% des répondants n’ont jamais fait de calcul en termes de coût énergétique avant de définir une nouvelle ligne de production. Il y a donc encore du chemin à parcourir pour faire entrer la consommation d’énergie dans la planification du processus de production.

L’efficacité énergétique est une source de rentabilité économique qui permet de faire baisser les coûts et d’augmenter les gains de productivité, favorable à la compétitivité de l’entreprise. A côté de l’intérêt environnemental il y a donc un véritable enjeu économique à la clé, encore sous-estimé par de nombreux industriels.

 

Etude de cas : Enoptea au service du groupe Paul Dischamp

 

Paul Dischamp est une entreprise française de fabrication, affinage et distribution de fromages de la région Auvergne. Créée en 1911, l’entreprise familiale emploie 100 personnes réparties sur 6 sites pour un chiffre d’affaires annuel de 52 millions d’euros.

Dans un marché en pleine transformation et libéralisation, il est primordial de faire coïncider besoin et contrat énergétique. Les conditions contractuelles doivent être adaptées tout au long de la vie de l’entreprise, c’est pourquoi notre engagement auprès de Paul Dischamp se veut durable et personnalisé.

Différents évènements internes ou externes à l’entreprise nécessitent de passer en revue les besoins de la firme, notamment les contrats d’énergies.

 

Exemples de leviers actionnés pour accompagner la transition énergétique chez Paul Dischamp :

  • L’achat d’une chaudière biomasse au bois, moins gourmande en puissance et en énergie, a nécessité la modification des paramètres du tarif d’acheminement (TURPE) pour trouver la juste balance entre puissance souscrite, dépassement et abonnement. Il a également été nécessaire de modifier le contrat d’électricité initial afin d’ajuster le seuil d’engagement de consommation et éviter les pénalités.
  • Un suivi optimal et personnalisé de la consommation énergétique, adapté aux variations de l’activité des différents sites de production
  • Un suivi des évolutions réglementaires dans le domaine de l’énergie

 

 

4. Bilan


Les outils développés par Enoptea permettent à nos clients industriels agroalimentaires d’optimiser leur budget d’électricité et de gaz que ce soit sur le tarif d’acheminement d’Enedis (ex-ERDF), les taxes ou encore sur la négociation du prix de l’électron ou de la molécule de gaz.

En deux ans de partenariat avec Paul Dischamp, Enoptea a réussi à faire réaliser plus de 120 000€ d’économies annuelles au groupe alimentaire.

Il est désormais possible de payer le juste prix par rapport à son profil de consommation, devenez acteur de votre budget énergie et transformez-le en un levier de compétitivité !

 

Si vous êtes intéressés par notre accompagnement,
contactez un de nos experts en cliquant ici.

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Publié le 30/08/2016

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