Sortir de l’offre transitoire EDF : à vous de jouer !

Depuis le 1er janvier 2016, les contrats de fourniture d’électricité souscrits par des entreprises avec une offre aux tarifs réglementés de vente (TRV) sont caducs.
Céline Versavaud

Céline Versavaud

Enoptea

1. L’offre transitoire EDF est donc devenue l’offre par défaut.


Seules les tarifs souscrits avec une puissance électrique supérieure à 36 kVA (« tarifs jaunes » et « tarifs verts ») sont concernés, ce qui correspond aux moyens et grands sites de consommation d’électricité. (Ex tarif Vert et tarif Jaune)

Cela résulte de la continuité du processus de libéralisation des marchés de l’électricité français, initiée depuis 2007 avec la loi d’ouverture à la concurrence de ces marchés (Loi NOME).

Pourtant, alors que l’échéance est dépassée, un grand nombre de ces sites de consommation d’électricité disposent aujourd’hui de cette offre transitoire EDF et n’ont pas signé d’offre de marché.

 

Pour signer un contrat optimisé et adapté à ses besoins, il faut savoir clarifier ses choix sur les marchés de l’énergie.

Cela passe par plusieurs étapes :

  • L’anticipation : Il faut éviter un contrat non négociable. C’est à dire ne pas se retrouver sous une contrainte de temps face aux fournisseurs et au marché et donc diminuer son pouvoir de négociation.

  • La définition de ses besoins : Il faut déterminer en interne quelle politique d’achat d’énergie l’on souhaite adopter. Une bonne stratégie d’achat déterminera l’exposition souhaitée face à la volatilité budgétaire que peut engendrer la nouvelle donne des marchés.

 

La stratégie peut amener à prendre position de manière régulière (hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle,…) selon l’évolution des marchés ou, au contraire, nécessiter un besoin de visibilité budgétaire. Il faudra alors se positionner sur des prix moins volatiles voire fixes sur 12, 24 ou 36 mois.

 

  • La connaissance de son prix : Après avoir déterminé ses besoins, il est indispensable de connaitre la structuration tarifaire de son coût d’énergie et savoir le décomposer selon le marché de l’électricité actuel. En effet, avoir une analyse fine de chaque partie de son prix permet de s’assurer de la meilleure adéquation entre profil de consommation et les offres de marché.

 

La part énergie dans son coût de revient est, ou deviendra, de plus en plus prépondérante et transformera la dépense énergétique non plus en simple charge, mais en un nouveau levier de compétitivité.

Le plus important est de bien comparer les offres des fournisseurs en choisissant d’intégrer ou non dans le comparatif le TURPE, les taxes, les couts de comptage, le soutirage RTE, etc…

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Publié le 31/03/2016

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